Une résolution vient d'être adoptée au Conseil de Sécurité de l'ONU.
Les mérites qu'elle aurait pu avoir sont rendu caducs pour les raisons suivantes :
Les mérites qu'elle aurait pu avoir sont rendu caducs pour les raisons suivantes :
1.
L'ONU n'a jamais disposé de quelque
autorité morale que ce soit car c'est un lieu qui ne connait que les rapports
de force de par sa nature même ; rapport de force illustré par la notion de
droit de véto des 5 membres permanents du conseil de sécurité. De plus l'ONU ne
fut efficace que lorsque l'intérêt des grandes puissances concordait.
L'incongruité de l'ONU s'est manifesté récemment au travers d'une de ses
agences l'UNESCO qui a déclaré que le mont du temple était un lieu musulman ;
autrement dit le mur des lamentation est un legs musulman !!! À ce stade-ci, on
n'est même plus dans l'imbécilité mais dans la farce ! Ben Ki Moon lui-même a
reconnu que l'ONU avait un parti-pris continu contre Israël et que ce n'était
pas juste.
2. Israël
a un droit imprescriptible à exister dans les lieux où le peuple juif s'est
constitué des millénaires avant que les arabes ne conquièrent Jérusalem
3. Netanyahu
mène son pays vers le précipice, c'est un leader retors, qui croit porter un
élan messianique alors qu'il n'est que la médiocrité incarnée. Son refus de
l'existence de deux États, Israël et la Palestine est catastrophique. La
reconnaissance d'un état palestinien relève non seulement de l'obligation
morale mais également des intérêts stratégiques à long terme d'Israël.
4. Les
dirigeants palestiniens demeurent profondément opposés à l'existence d'un État
juif. Cela est manifeste pour le Hamas, de par sa charte qui déclare que toutes
les conquêtes
islamiques des premiers siècles demeurent territoires musulmans jusqu'au jour
du jugement dernier. C'est une doctrine fondamentale (Oussama bin Laden
avait déclaré que l'Espagne andalouse, ayant été conquise, devait redevenir
musulmane). Le Hamas par ailleurs ne cesse de provoquer Israël par ses milliers
d'attaques balistiques de courtes portées ; Le Hamas sait qu'il n'a aucune
possibilité de sérieusement nuire à Israël mais il cherche à intervalles
réguliers l'affrontement pour continuer d'exister, car le pouvoir lui
échapperait autrement. Quant à l'autorité palestinienne, elle réclame le retour
des réfugiés de 1948, ce qui est impensable. Rappelons également que 800.000
réfugiés juifs ont dû fuir les pays arabes et l'Iran. Aucun grand media ni
aucune instance onusienne quelconque n'en parle. Pourtant ces réfugiés vivaient
dans ces pays longtemps avant que les Arabes ne les conquièrent. [Selon un sondage mené par le Washington
Institute for Near East Policy le 24 juin 2014, la majorité des Palestiniens de
Cisjordanie et Gaza sont opposés à la solution à deux États et revendiquent la
totalité de la Palestine historique, signifiant ainsi la destruction de l’État
d’Israël. Selon l’enquête, 55,4% des Palestiniens de Cisjordanie et 68,4% de
leurs voisins gazaouis considèrent que “récupérer la Palestine historique”
devrait être “le principal objectif national palestinien pour les cinq
prochaines années”, avant la “fin de l’occupation”. Causeur 28 décembre 2016].
5. La
présente situation est dramatique, les dirigeants actuels des deux
protagonistes sont malhonnêtes et louvoient à leur niveau respectif en espérant
pour l'un que les faits acquis deviendront irréversibles et pour l'autre que les
diverses pressions internationales et le maintien d'un état de crise permanent
forceront Israël à céder en attendant que la bombe démographique balaie Israël.
Ce qui est horriblement tragique, c'est que la souffrance des peuples, juif et
palestinien ne compte pas, au regard des calculs de ceux qui se sont intronisé
gardiens de ces mêmes peuples. J'espère que l'Histoire jugera durement ces
dirigeants qui n'osent pas aller de l'avant avec des propositions de
coexistence des deux peuples, coexistence risquée peut-être mais sûrement moins
que la continuation du présent statu-quo.
6. L'avocat
Gilles-William Goldnadel dans un récent article publié dans la revue Causeur
rappelle qu'il existe de multiples situations où des minorités voient leur pays
littéralement confisqué sans qu'il y ait de grande agitation à l'ONU et sans
que cela émeuve outre mesure les élites soi-disant éclairées ou progressistes
de la planète, Tibet, Sahara occidental, Crimée, Chypre, Haut-Karabagh, Ossétie
du Sud, etc. On s'émeut massivement lorsque des palestiniens sont tués mais les
400.000 morts en Syrie ne déclenchent pas du tout le même niveau d'outrage et
le nombre de résolutions à l'ONU À CE SUJET se compte sur les doigts d'une
main. Il est vrai que l'Iran, la Turquie, l'Arabie saoudite, la Russie et les
États-Unis sont impliqués jusqu'au cou dans cette saga géopolitique, où les
tracés de pipeline se superposent à la haine séculaire entre sunnites et
chiites.
7. Cette
incroyable disproportion de réaction n'est pas un hasard. Le juif demeure pour
l'occident un objet qui le trouble, les comptes ne semblent pas avoir été
complètement apurés, quelque chose de malsain subsiste et semble se régénérer.
Quant au musulman, l'islam lui a enseigné que la haine du Juif devait être éternelle.
Parfois je plains ces pauvres musulmans. Leur prophète leur a dit qu'ils étaient la meilleure communauté au monde, supérieurs aux autres et pourtant près de 14 siècles avec le Coran, où en sont-ils ? Malheureusement au bas de l'échelle en termes de développement humain selon l'ONU. Comment concilier ce qu'ils croient d'eux-mêmes et ce que l'évidence leur donne à voir ? En bonne partie en blâmant les juifs, comploteurs de leurs malheurs.
Quant au musulman, l'islam lui a enseigné que la haine du Juif devait être éternelle.
Parfois je plains ces pauvres musulmans. Leur prophète leur a dit qu'ils étaient la meilleure communauté au monde, supérieurs aux autres et pourtant près de 14 siècles avec le Coran, où en sont-ils ? Malheureusement au bas de l'échelle en termes de développement humain selon l'ONU. Comment concilier ce qu'ils croient d'eux-mêmes et ce que l'évidence leur donne à voir ? En bonne partie en blâmant les juifs, comploteurs de leurs malheurs.
On
n'est pas sorti de l'auberge.
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